J’aimerais dire quelques mots au paisible monde qui m’envahit depuis un certain temps. Lui qui était pourtant si crasseux. Lui qui enveloppait mon cœur de sa mélancolie. Mais où sont mes larmes intérieures au goût du sel d’océans marins. Appel à mon mal désertique qui, autrefois, perçait mon cadavre de lames qui servait de nourriture à mes textes les plus profonds. À moi qui sombrait auprès des repères de mon hâvre. Au voile de brume planant sur le fleuve de mon mal-être. Pourquoi je me sens si bien dans ma peau, à vivre. Où sont passés les grands arbres aux feuilles mortes ; ils bourgeonnent au renouveau. Gloire à ma clairière sereine qui s'illumine de chaleur incandescente, celle où la Vénus reposait autrefois. Désormais, elle m’appartient dans toute sa splendeur.